Communication écoresponsable
Vous avez besoin de changer l’image de votre marque et de la rendre plus verte ? C’est la nouvelle étape de la communication pour les années à venir. Communication écoresponsable, communication verte, communication écologique, éthique… Tous ces termes signifient une même chose. Communiquer sur les valeurs et actions de la société tournées vers l’humain et l’environnement.
Si la communication a été bousculée par l’ère de la data et du digital dès la fin des années 90, elle risque encore de connaître de profondes mutations dans son essence en devenant totalement écoresponsable.
Cette mouvance n’arrive pas par magie. Elle est le résultat des nombreux cris de désespoir des scientifiques voyant l’état de la planète se dégrader drastiquement. Même si la notion de développement durable apparaît dans les années 80, la prise de conscience (d’une partie de la population) s’est faîte bien plus tard. En 2021, l’ADEME a sorti son baromètre annuel de la consommation responsable. Le changement de consommation impacte les marques. Cela les entraînent à revoir leurs offres afin de proposer des produits plus sains, et qui place également l’humain et l’environnement au centre de leur priorité. Selon l’ADEME, 87% des Français sont en quête d’essentiel et de bon sens plutôt que d’innovations. 64% font davantage confiance aux marques qui leur proposent des produits durables.
Si la marque écoresponsable attire, les consommateurs ne sont pas prêts à prendre pour acquis leurs engagements sans preuves concrètes. 74% des Français aimeraient avoir plus d’informations sur l’impact environnemental et sociétal des produits qu’ils achètent. 64% pensent que les entreprises ne jouent pas la carte de la transparence à propos des conditions de fabrication de leurs produits.
C’est maintenant que la marque doit commencer son ascension dans la sphère RSE et donc utiliser une communication écoresponsable. Nous avons dernièrement établi notre charte RSE, vous pouvez la consulter sur notre page d’accueil ou ici.
Qu’appelle-t-on par communication écoresponsable?
La communication écoresponsable est l’accompagnement d’acteurs sensibilisés par ces problématiques qui vont aider les marques, les entreprises à mettre en valeur les directives internes.
Généralement on s’appuie sur plusieurs principes dans le déploiement d’une communication éco responsable.
Elle permet de faire passer des informations sur les valeurs de l’entreprise
La mise en place d’une politique de transparence
L’engagement de l’entreprise vers une démarche RSE (charte, action, déploiement)
Se tourner vers des prestataires qui se rapprochent de votre ligne de conduite et partagent vos idées et vos engagements dans une politique de développement durable
Basta Multimédia se place ainsi comme un allié dans le travail de l’image de marque. En fonction de la cible, il est nécessaire de faire une évaluation en amont pour établir une stratégie verte et durable.
Mise en place de l’évaluation des actions de marketing durable
Avant de se lancer tête baissée dans des actions qui ne sont pas reliées entre elles, il est nécessaire de commencer par une évaluation. On commence par identifier les défis à relever et ce, à tous les niveaux. L’établissement d’une liste des points se fait. Elle peut potentiellement poser un problème au niveau éthique pour la totalité de l’entreprise.
On suit la totalité des processus de conception des produits, la production jusqu’à la distribution. Tout cet examen est applicable aux fournisseurs et leur chaîne d’approvisionnement.
Cette liste permet d’identifier les point sensibles en vue d’envisager des corrections ou solutions. Par exemple, si l’on part sur le point des packaging, avec les emballages en carton et plastique on note un risque de pollution avec la production de déchets. On peut envisager de réduire ainsi les quantités utilisées ou mieux, trouver des moyens de palier partiellement ou entièrement leur utilisation. Comme par exemple, le furoshiki qui permet d’emballer des cadeaux avec des chutes de tissus, torchons, foulards…
Il y a également un autre point à prendre en compte pour les marques commerciales ce sont la provenance des matières premières. C’est une chose parfois complexe en matière de communication écoresponsable.
Parce qu’elles peuvent provenir de pays émergents. Les conditions sociales des travailleurs, le coût carbone d’acheminement, le traitement des déchets inexistant, le rejet des déchets chimiques dans la nature… Ces actions sont des impacts négatifs que l’on considère dans cet état des lieux comme points sensibles. Tout doit être passé au crible pour rédiger une liste précise. Chercher dans l’historique de l’entreprise, qui peut être lointain dans l’esprit des dirigeants. Pourtant, aujourd’hui il peut se trouver au cœur de la problématique de l’entreprise responsable. Ces investigations, certes fastidieuses, vont permettre de poser des bases solides pour déployer un marketing et de surcroit une communication véritablement éthique et responsable.
Se concentrer sur le social et l’environnement
Après avoir établi les faiblesses de l’entreprise et les actions correctives le mieux est de se lancer dans l’édition de la charte de responsabilité sociale des entreprises. Un document écrit, qui prône la transparence, explique ses agissements, ses voeux pour l’année qui suit et son plan d’action. La RSE, c’est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Lorsque l’on place la RSE au centre de l’entreprise, c’est que l’on cherche à avoir un impact positif sur la société. Sans compter le fait d’ être économiquement viable. La communication écoresponsable va avoir pour rôle de mettre en avant toutes les actions positives de la marque. Le but est de laisser une empreinte verte mais également de séduire le coeur des consommateurs.
Le corps social a également été touché par les actions RSE qui ont rayonnées avec la communication écoresponsable. Notamment en matière de hiérarchie qui va se déshorizontaliser.
Le principe ancestral de command and Control (diriger et contrôler) est en train de changer. On parle de facilitative leadership (leadership facilitateur), management participatif. Le succès de l’entreprise repose sur son encadrement. Ainsi, le bien-être au travail est devenu une case supplémentaire à cocher dans l’offre d’emploi.
Le côté légal de la communication écoresponsable
La norme ISO 26000 vient apporter un côté législatif en vue de limiter le greenwashing que certaines marques ont tendances à faire, pour tricher.
Ainsi, la RSE s’articule autour de sept piliers selon cette norme :
– La gouvernance de l’organisation
– Les droits de l’homme
– Les relations et conditions de travail
– L’environnement
– La loyauté des pratiques
– Les questions relatives aux consommateurs
En pleine expansion, les différents gouvernements mettent à disposition des outils afin de s’améliorer, de rencontrer des confrères qui se sont lancés dans l’aventure RSE. Différents labels, différentes normes existent afin gager ces investissements. Le statut d’entreprise à mission à également vu le jour. Il s’agit pour une entreprise d’affirmer publiquement sa raison d’être, ainsi qu’un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu’elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité.
Strategie.gouv, une plateforme de veille RSE est également mise en place depuis 2013 afin d’obtenir une veille fiable sur ces différents domaines.
Impact.gouv apporte, quant à elle, un espace d’aide afin de mesurer son impact et définir des actions correctrices pour améliorer son score RSE.